La Bourse de Paris a affiché une régression de -2,18% à 4.250,28 points mardi. Il s’agit d’une situation complexe, étant donné la baisse des prix du pétrole et l’annonce d’indicateurs incertains en zone euro. Pour sa part, le marché parisien a constaté une baisse considérable à son ouverture, et s’est trouvé soudainement à moins de 2%. Cette situation a persisté, et le marché a évolué dans le rouge durant toute la séance.
Les marchés industriels et pétroliers peinent à se relever
Selon Andrea Tuéni de chez Saxo Banque, ce sont les résultats déficients de l’Allemagne qui avaient déclenché cette orientation à la baisse du marché parisien. D’après un chiffre transitoire révélé mardi, les demandes au niveau de l’industrie allemande ont chuté de 1,2% en février car les commandes étrangères ont connu une forte baisse. Parallèlement à cela, les prix du pétrole ne cessent de chuter, et cela constitue un catalyseur défavorable pour les indices, selon toujours le représentant de Saxo Banque. Alors, les cours du pétrole ont toujours affiché une baisse dans les échanges européens et américains. Le marché pétrolier est dans une mauvaise posture, et les grands producteurs de brut ne parviennent pas à trouver un accord pour freiner l’offre mondiale.
Et comment se comportent les autres activités ?
Concernant les autres domaines, les activités privées de la zone euro ont connu un léger rebondissement en mars. D’après une deuxième prévision mensuelle révélée par le cabinet Markit, cette situation est causée par les performances inadaptées observées en France et en Italie. D’autre part, selon l’indice ISM, la balance commerciale des Etats-Unis s’est toujours soldée par un déficit, et cela depuis trois mois. Mais l’activité dans les services a connu une augmentation par rapport à ce qui a été prévu.