Le VIH (Virus de l’immunodéficience humaine), le rétrovirus responsable du syndrome de l’immunodéficience acquise (SIDA), a été identifié pour la première fois en 1981, et le VIH de type 1 (VIH-1) en 1983.
L’ONUSIDA, le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida, a publié le 24 novembre dernier son rapport annuel. L’objectif de ce programme est essentiellement de mettre fin à cette épidémie dans le monde d’ici à 2030.
Une approche globale pour une réponse « sur mesure »
Afin d’atteindre ses objectifs, l’organisation onusienne a mis en place une action qui se concentre surtout sur les zones où les populations sont exposées à un risque accru d’infection par le VIH… en d’autres termes, passer d’une approche globale à une réponse « sur mesure ». Cette nouvelle approche est établie sur quelques activités principales : interventions ciblées vis-à-vis des personnes à haut risque de contamination, dont les prostituées ; protection des enfants contre la contamination ; distribution et promotion des préservatifs, et traitement intensif des personnes déjà infectées.
Vision optimiste de l’organisation Onusienne dans cette lutte
Au Burkina Faso, cette épidémie a pris une ampleur importante dans les deux plus grandes villes du pays (Ouagadougou et Bobo-Dioulasso), notamment chez les travailleurs de sexe dont la prévalence du VIH est de 13 à 15 %. Mais « grâce au programme Yerelon, aucune nouvelle apparition de l’infection par le VIH n’a été observée au sein de cette population (pourtant très exposée) sur la période 2011-2014 », a fait savoir Michel Sidibé, le directeur exécutif de l’ONUSIDA.
Selon le bilan publié par l’ONUSIDA, on a enregistré 2 millions de nouvelles infections par le VIH dans le monde en 2014… donc, une diminution de 35 % par rapport à l’année 2000. Au cours de cette même période, cette baisse est de 58 % chez les enfants.