Il y avait un moment où la Turquie était présentée comme l’un des pays les plus fiables de sa région. Mais les problèmes s’entassent avec la crise de l’immigration, la dérive politique du président Erdogan, la réapparition de l’opposition armée avec le PKK, Daesh, etc. Jusque-là, l’économie du pays résiste encore, mais jusqu’à quand ? Depuis un certain temps, la Turquie est devenue connue sur le plan international concernant la crise de l’immigration. Malgré cette dérive autoritaire du dirigeant, qui s’est déjà passée depuis un certain temps, Bruxelles devrait s’arranger avec Ankara pour limiter l’immigration massive des réfugiés vers l’Europe.
Cette résistance de l’économie en chiffres !
Pour le moment, l’économie du pays se dresse encore malgré la dérive politique. Le FMI a récemment annoncé une croissance de 3,2% en 2016, cela représente un excédent de 0,3 point par rapport à ce qui a été prévu. Le domaine industriel se porte bien également. Une augmentation des exportations automobiles de 17%, par exemple, a été enregistrée au mois de février dernier, son plus bel exploit depuis 2008. Selon Orhan Sabuncu, le leader de l’Union des exportateurs de l’industrie automobile, les exportations vers l’Allemagne, la France, l’Italie, l’Espagne et les autres pays développés ont accru de 48%. Un Chercheur a confirmé que même si la situation n’est pas impeccable, aucune urgence économique n’est encore à signaler.
Les opérateurs restent quand même vigilants
Malgré l’absence de cette urgence, tôt ou tard ce contexte aurait des répercussions sur les ambitions du pays, et pourrait dissuader les investisseurs. De manière pratique, les entrepreneurs veulent rester optimistes, et faire preuve de leur volonté à chercher des solutions. Antoine Havsali, l’un des fondateurs de l’agence de voyage ToolIstanbul, a souligné qu’il ne faut pas généraliser la situation. Il a affirmé que la vie à Istanbul n’est pas comparable aux autres cas des autres villes du pays, même si les attentats ont eu une touche d’impact sur le tourisme.