Décidément, le président américain Donald Trump ne prête pas attention à la détresse de la nature. Alors qu’il a officialisé sa décision de retirer les États-Unis des accords de Paris sur les perturbations du climat, une nouvelle désastreuse tombe. Les chercheurs de l’Université de Swansea ont découvert un gigantesque iceberg en train de se détacher du continent antarctique. Un signe alarmant d’un réchauffement planétaire qui n’est pas prêt de s’arrêter. Encore faut-il croire que cette masse glaciaire est dotée d’une superficie 50 fois plus grande que la ville de Paris. Est-ce que cela signifie que des îles seront bientôt rayées de la carte du monde ?
Le détachement de l’iceberg va-t-il provoquer une montée des eaux ?
Avec sa superficie de 5000 km2, le détachement progressif de cette énorme banquise pèse gros sur l’avenir de la planète, à terme. Pour l’heure, on est loin d’une situation alarmante, bien que l’iceberg a déjà pris près d’une trentaine de kilomètres de fissure en moins d’une semaine seulement. Jeudi dernier, Adrian Luckman, un professeur de Swansea University a affirmé qu’avec cette vitesse de désagrégation, le vêlage sera pour bientôt. Toutefois, le décrochage de l’iceberg ne fera pas augmenter le niveau des océans.
Après cet immense iceberg, d’autres glaciers pourront aussi partir
Le risque n’est pas imminent, mais au fil du temps, ce détachement sera une porte ouverte à la désagrégation de plateaux de glaciers entrecoupés formant une barrière de glace avec celle qui va couler prochainement. C’est cette éventualité qui présente un risque énorme pour la planète. Après, Larsen C, Larsen B, Larsen A, l’avenir nous dira combien des plateaux de glaciers seront ensevelis par le réchauffement planétaire.