L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail a récemment mis en garde le public contre les risques d’utilisation de la spiruline qui est considérée par beaucoup comme une algue miraculeuse, alors que ce n’est pas la réalité. En effet, selon l’ANSES, la spiruline contient de toxines, d’arsenic, de traces de plomb, de mercure et un excès de bêta-carotène qui peut provoquer de l’allergie et différents troubles dans notre organisme.
Les méfaits de la spiruline
La spiruline est une micro-algue appartenant à la famille des algues bleu vert ou cyanobactéries qui poussent à la surface des bassins d’eau douce chaude en Asie du Sud, en Afrique et en Amérique latine. Néanmoins, on ne consomme pas la spiruline telle quelle est, mais après sa transformation en poudre. Quand les gens parlent de spiruline, ils évoquent toujours ses avantages et ses bienfaits sur la santé, notamment le fait qu’elle aide à booster l’énergie, qu’elle permet de maigrir et rester en forme. Or, la spiruline n’est pas si bien que ça selon l’annonce de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail récemment. D’après cette agence, 49 signes d’effets indésirables tels que l’allergie, les troubles digestifs et les atteintes musculaires, ont été constatés. Parmi ces signes, 10 étaient assez complets pour permettre une analyse d’imputation. Pourtant, cette algue se vend couramment en France, sous forme d’ingrédient ou de complément alimentaire.
La mise en garde
L’ANSES rappelle par ailleurs le public qu’en 2014 elle avait déjà dénoncé un cas de réaction allergique constaté après la prise de spiruline. Pour toutes ces raisons, l’agence recommande aux consommateurs habitués de compléments alimentaires renfermant de la spiruline de favoriser les circuits d’approvisionnement les plus contrôlés et expérimentés par les pouvoirs publics. Elle recommande aussi aux personnes souffrant de phénylcétonurie ou présentant une réaction allergique d’éviter cette algue. En finalement, L’ANSES a précisé que les personnes végétaliennes ne doivent pas considérées la spiruline comme source de vitamine B12 fiable, car celle qui y est présente est seulement un analogue inactif.