Des recherches sur la contraception masculines avancent lentement pour que cela ne soit plus purement une affaire de femme. La vasectomie est autorisée en France depuis 2001. Les recherches consistent actuellement à des moyens de contraception temporaires et non définitifs. Mis à part l’usage de préservatif, les hommes pourraient d’ici quelques années choisir une méthode contraceptive à la place de leurs partenaires.
La contraception doit être une affaire de couple
Depuis longtemps, la contraception été purement une affaire de femmes. La question est abordée dès le début de leur vie sexuelle auprès de leur gynécologue ou médecin traitant. Il est rare que leur partenaire assiste à ces moments. Pour que la contraception masculine progresse, les médecins estiment que le premier pas à faire est d’en faire une affaire de couple. Pour établir une égalité entre femme et homme face à la contraception, le sujet doit être abordé ensemble par le couple. Ainsi, la médecine peut avancer dans les recherches pour trouver des moyens de contraception masculine avec efficacité et le minimum d’effets secondaires. Jusqu’à présent, les résultats sont encore perfectibles.
Les pistes sérieusement envisagés
Les recherches visent à établir des moyens de contraception temporaires pour l’homme. Plusieurs études et tests ont été menés comme l’injection de progestérones et testostérones dans les muscles. Cette contraception hormonale est toutefois stoppée à cause de ses effets secondaires comme la hausse de libido excessive et les troubles de l’humeur. On envisage alors une contraception thermique, dont le but est d’élever la température des testicules de 2 à 3°C. Ce phénomène doit gêner la spermogénèse, en portant un slip chauffant pendant 15h par jour. L’effet est obtenu au bout de 2 à 4 mois et est réversible au bout de 6 à 9 mois. Toutefois, il ne faut pas utiliser ce dispositif plus de 4 ans au risque de devenir stérile. La seule solution potable actuellement reste le gel injectable pour bloquer la circulation des spermatozoïdes dans le canal déférent. Cette méthode était efficace et sans effets secondaires sur les singes, mais les essais sur l’homme ne donnera pas de résultats avant 2020.