A l’aube de la fin de son mandat présidentiel, Barack Obama a attiré de vives critiques quant à sa stratégie qui consiste à re-déployer des militaires américains en Irak pour la lutte anti djihadiste. Si on revient en arrière, on se souvient d’un Barack Obama qui s’est fait élire président des Etats-Unis d’Amérique suite à sa promesse de retirer tous les soldats américains d’Irak et d’Afghanistan.
Un discours qui choque
Dans son discours à Hanovre, lundi dernie, le président Barack Obama a annoncé le déploiement de 250 militaires américains en Iran pour compléter les rangs des 50 membres des forces spéciales qui y sont déjà pour entraîner les combattants syriens qui luttent contre l’Etat islamique. Il a porté ce problème au rang de « menace la plus urgente pour nos nations ». Sachons qu’une semaine avant cela, le ministre de la défense américaine Ashton Carter a annoncé le déploiement de 217 soldats en Irak. A l’heure actuelle, le gouvernement américain a envoyé 4 087 soldats dans ces pays.
Ce discours a ainsi choqué les détracteurs du président américain car pour eux, ceci est qualifiable de « médecin après la mort » car pour les partisans du sénateur John McCain, la décision a été trop tardive et n’est pas suffisante. Il a même rajouté que cette mesure ne réparera pas les torts causés pendant ces 5 années de conflits qui a eu lieu en Syrie ayant causé la mort de plus de 270 000 personnes.
Une stratégie qui ne marchera pas
Selon Patrick Skinner, un expert en évaluation des risques Soufan, cette stratégie d’Obama ne peut pas réussir car la situation en Syrie est trop chaotique. En effet, former des forces locales en pleine guerre civile n’a jamais été efficace. Preuve de cela, cette stratégie a déjà échoué en Afhganistan et en Iran.